«Il y a cent ans de cela, un soir d'automne, Peach décida de faire halte à la vieille auberge qu'il venait de découvrir sur sa route. Un vent froid s'était levé qui se glissait sous ses vêtements et la glaçait jusqu' aux os. Peach courut vers la porte de l'auberge.En entrant , une bouffée d'air chaud la prit au visage, bientôt  suivie d'une bonne odeur de cuisine. Elle pénétra dans la salle et rencontra le regard de trois hommes, assis à une table , en train de dîner. Derrière un bar d'acajou rutilant, un grand gaillard aux joues rouges essuyait des verres.

«Bonsoir ! dit Peach e prenant place à une table. Est-ce que je peux avoir une bonne soupe bouillante et de la viande?
- Bien sûr ! Vous avez l'air transi, remarqué sur un ton aimable l'aubergiste en disparaisant dans la cuisine.
 - C'est une bonne chose pour vous d'avoir fait halte ici ! lança un client. On y est au chaud et en sécurité. Moi, je n'aimerais pas voyager dans cette contrée un soir comme celui-ci.
- Je ne m'arrête que pour dîner, expliqua Peach à l'aubergistre qui revenait de sa cuisine avec deux assiettes fumante. J'ai encore beaucoup de kilomètres à faire. Une amie m'attend a Mortefontaine».
«Tu ferais mieux de lui dire, Pierre ...,murmura l'un d'eux à l'aubergiste.
- Eh bien, jeune fille,fit ce dernier après s'être éclairci la vois, c'est de la pure inconscience que de se rendre à Mortefontaine ce soir. Il y a une sacrée trotte jusque-là! Et puis la contrée est un vrai désert ; vous ne trouverez rien d'autre que des rochers et des bois touffus de chaque côté de la route...
- Ne vous inquiétez pas ! Mes chevaux son robustes, et ma calèche en excellant état !» Elle rit,puis reprit :
«Et je n'ai pas peur de voyager la nuit a travers bois ! De toute façon, mon amie m'attend,et il s'inquiéterait s'il ne me voyait pas arriver.»
Le silence retomba sur la salle tandis qu'il commençais à manger de bon appétit.
« Aller , vas-y,Pierre,dis-la tout, reprit bientôt le deuxième client.
- Ecoutez-moi bien, jeune fille ! Tout autour d'ici,c'est un étrange pays. Il est rude... sauvage...Je présume qu'il ne ressemble en rien à celui d'ou vous venez.
- Oh, vous savez,à la ville, la vie peut être rude aussi, commenta Peach avec un sourire.
- Pierre, parle-la de la Filleule de la Mort !insista un troisième client.
- Jeune fille, ce n'est pas contre les rochers et les arbresque j'essaie de vous mettre en garde,poursuivit l'aubergiste. C'est contre une créature que nous appelons ici la Filleule de la Mort. Par des nuites semblables à celle-ci, elle demande aux voyageurs de la laisser montrer dans leur voiture et, au matin, on les retrouve morts.»
Peach dévisagea les hommes qui l'entouraient : tous avaient l'air on ne peut plus sérieux.
Puis elle éclata de rire.
« Vous me prenez pour une idiote ! Je ne vais pas me laisser impressionner par une histoire de fantôme! 
- La Filleule de la Mort n'est pas un fantôme ! L'interrompit  Pierre d'une voix grave. Elle n'a que la peau sur les os, c'est presque un squelette Et quand elle pose ses mains osseuses et griffues autour d'un cou...»
Peach jeta sa serviette sur la table et repoussa sa chaises derrière elle. « La soupe était délicieuse ! Et votre histoire très intéressantes ! Je ne l'oublirai pas pendant mon voyage.»
L'aubergiste haussa les épaules et prit l'argent que Peach lui tendait. Tandis que ce dernier se dirigeait vers la sorite, il lui lança : « Bonne chance ! Et si quelqu'un vous supplie monter dans votre voiture, surtout , ne vous arrêtez pas ! »
Le vent glacial assaillit brutalement Peach tandis qu'elle courait vers sa calèche.
Maintenant, la nuit était tombée, mais la pleine lune, entre deux nuages, éclairait suffisamment la route qui sinuait à travers les colines et les bois. Peach se mit a fredonner pour se distraire de l'angoisse qui naissait en elle. Le froid vif ne tarda pas à engourdir ses mains, et ses bras se fatiguèrent à tenir les rênes. À cause de cette histoire raconter par l'aubergiste , elle n'appréciait guère de se retrouver seule en pleine nuit, sur cette route déserte...
À Mortefontaine, un bon feu devait flamber dans la cheminée.Peach donna un petit coup de rênes sur l'échinede ses chevaux pour faire accélérer quand, soudain, les deux bêtes poussèrent un hennissement apeuré.Alarmé, Peach regarda autour d'elle et vit ce qui les avait effrayées : devant eux,sur le bord de la route, il y avait quelqu'un.
Elle portait un châle noir sur la tête et tendait un bras effrayant de blancheur dans sa direction. La lumière blafarde de la lune dévoila et each put voir qu'elle s'agissait d'une vieille femme. Elle la faisait signe de s'arrêter.+ Peach repensa à l'histoire entendu à l'auberge. Elle se rapprocha peu à peu de la vieille femme, mais arrivé a sa hauteur , elle passa son chemin, fouetta furieusement ses chevaux et les lança au grand galop. Elle se sentait ridicule mais elle était pourtant contente d'atteindre bientôt Mortefontaine.
Peach tramblait de froid sur son siège tandis que les chevaux continuaient de galoper sur la route déserte. Brusquement, les rênes se tendirent. Les deux bêtes hennirent de nouveau et se cabrèrent au risque de renverser la calèche. Usant de toutes ses forces, Peach parvint à les maîtriser. Quand elles se furent calmées, elle de rassit sur son siège, le coeur battant à tout rompre, et tenta de reprendre son soufle.
C'est alors qu'elle aperçut , sous la lumière laiteuse de la lune, au bord de la route , une jeune femme aux longs cheveux blonds, enveloppée d'une cape verte . Elle la regardait d'un air implorant.
« Madame, je dois me rendre à Mortefontaine...Mon cheval m'a désarçonnée et s'est enfui il y a deux heures environ. Je suis transie et exténuée... Je vous en dupplie, ayez la bonté de me laisser monter dans votre voiture !»
Peach rapprocha sa calèche de la jeune femme. Elle avait rarement vu un visage aussi ravissant, rarement entendu une vois aussi douce et raffinée.
« Ce sera réel plaisir  pour moi de vous conduire à Mortefontaine,dit-elle en la tendant la main pour l'aider à monter sur le siège. Je m'y rends moi-même. Une amie m'attend.
- Vous êtes vraiment aimable. Je n'aurais pas supporté de rester une heure de plus par ce froid glacial.»
Peach détourna les yeux de ce beau visage, si proche du sien maintenant. Elle fit claquer les rênes : les chevaux repartirent au petit trot.
Peach essaya tout d'abord de poser quelques questions à sa passagère mais elle semblait si timide et si réservée qu'elle n'insista pas. Parfois , elle tournait la tête de son côté. Elle se contenait alors de sourire, ses yeux brillants au clar de lune.
Mais elle ne tarda pas à remarquer sur son visage une expression dure qui subsistait  même quand leurs regards se croisaient ...
Le visage de la jeune fille ne paraissait pas si jeune que ça. Sa peau était fannée, ses chevaux avaient perdu toute leur blondeur : ils étaient devenu gris et ternes. Peach prit les rênes d'une main, se frotta les yeux de l'autre. Elle se sentit soudain mal à l'aise et fatiqué. Elle jeta un coup d'oeil vers la femme qui le dévisageait. Elle eut l'impression que ses yeux noirs s'étaient enfoncés dans les orbites et que ses os ressortaient, faisant saillie sous la peau.
Peach ne put réprimer un frisson et reporta son attention sur la route . Quelques chose s'insinuait dans son esprit, qui la rendait de plus en plus nerveux. Elle serra les dents. Elle s'obligea à ne pas retourner la tête,mais elle finit par céder à la tentation. Elle jeta un rapide regard sur la femme.
Une squelette était assis sur le siege à côté d'elle , un squelette grimaçant un affreux sourire ! Peach sut qu'il s'agissait de la Filleule de la Mort. Térrorisé, elle s'agrippa aux rênes. Deux mains décharnées jaillirent de la cape verte , se tendirent vers elle. À la seconde où elles se plantaient dans son habit , elle lâcha les rênes et se protégea le cou de ses mains. Mais la Filleule de la Mort  l'empoigna à bras-le-corps et elle eut le plus grand mal à resister à cette étreintre mortelle. Les chevaux se cabrèrent,puis reprirent leur course folle sur la route déserte.
Soudain, les doigts osseux et griffus enserrèrent le cou de Peach. Sa respiration se fit difficile , saccadée. Le visage hideux se colla contre le sien. Elle rassembla le peu de force qui lui restait et réussit à écarter ces mains qui tendaient de la ôter la vie. La Filleule de la Mort chancela , mais sourit encore. Et elle revint à l'attaque. Peach la saisit par ses poignet osseux,se redressa d'un coup, et l'arracha violemment du siège pour la pousser hors de la voiture. La Filleule de la Mort tenta de se retenir à un crochet à l'arrière de la calèche mais tomba sur la route avec un cri à vous glacer les sangs.
À demi consciente, Peach retomba sur son siège et laissa ses chevaux filer droit devent eux, vers Mortefontaine.« Peach ! C'est bien toi?» demanda une voix.
Peach entrouvrit les yeux et vit son amie qui la regardait, l'air inquiete : «Peach, qu'est-ce-que qui se passe? Tes chevaux sont venus jusqu'ici,mais toi,tu était évanoui. Tu es malade ?
- La Fileulle de la Mort...murmura Peach.
- Arrête de dire des âneries ! s'exclama Daisy.
- La Filleule de la mort ... Elle a essayée de me tuer.
- Tu as entendu parler de cette vieille superstition ? lança Daisy en l'aidant à mettre pied à terre. Les gens d'ici la racontent pour effrayer les voyageurs.»
Peach leva la tête vers la lune. Avait-elle rêvé? Sans doute... Elle reposa les yeux sur Daisy et lut sur son visage la plus grande des épouvantes. Elle suivit alors son regard jusqu'à la calèche.
Là, sur le crochet auquel elle avait tenté de se retenir, restait suspendue la main blanche et osseuse de la Filleule de la Mort !
 
 

♥FIN♥

Alors? Vous avez eux les chocottes? Je sais y en ils vont dirent "Même pas peur"